Commode Commode d'époque Louis XV En Marqueterie, Vers 1880



















En Vente
- Époque : 19ème siècle
- Style : Autre style
- Hauteur : 94cm
- Largeur : 136cm
- Profondeur : 70cm
- Matériel : rosewood, ormolu, marble
- Prix: 3900€
- Galerie
Regent Antiques - Téléphone: +44 2088099605
- Portable: 447836294074
- London,United Kingdom (Great Britain)
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Description Détaillée
Il s’agit d’une belle commode en serpentin incrusté de palissandre et de marqueterie, datant des années 1880. Cette magnifique commode est dotée de trois grands tiroirs pour un rangement généreux. Elle s’inspire du style néo-XV. Soigneusement détaillée, la commode présente une marqueterie florale exquise et un magnifique dessus en marbre 'Marmo di Brescia'. La décoration somptueuse en marqueterie est également complétée par le bandage en bois kingwood et les exquises montures en bronze doré et doré. La poitrine repose sur d'élégantes jambes évasées munies de sabots en bronze ciselé et percé. C'est une jolie pièce qui ne manquera pas d'attirer l'attention. Condition: En excellent état après avoir été magnifiquement restauré dans nos ateliers, veuillez consulter les photos pour confirmation. Dimensions en cm: Hauteur 94 x Largeur 136 x Profondeur 70 Dimensions en pouces: Hauteur 37,0 x Largeur 53,5 x Profondeur 27.6 Le bois de rose est un riche bois brun rougeâtre chaud qui présente un grain distinct avec des contours brun foncé et noir. Une variété de bois de rose peut varier considérablement d'une autre, même s'il s'agit de la même espèce. Ces bois de rose, originaires d’Inde, d’Asie du Sud-Est et du Brésil, étaient denses et difficiles à utiliser. Il était réputé pour sa blancheur rapide des outils de coupe et sa couleur visiblement plus sombre lorsqu'elle était trop préparée. Les essences de bois de rose brésiliennes étaient de loin les plus joliment représentées et devenaient par conséquent les plus recherchées et les plus rares. C'était le bois de prédilection des grands fabricants de boîtes, David et Thomas Edwards, qui l'ont utilisé pour vernir certaines de leurs plus belles pièces. Kingwood est un bois de meubles classique, presque exclusivement utilisé pour les incrustations de très beaux meubles. Le bois est très dense et dur et peut être amené à une finition spectaculaire. il tourne bien mais en raison de sa densité et de sa dureté, il peut être difficile de travailler avec des outils à main. Il a également tendance à émousser les outils en raison de ses propriétés abrasives. La marqueterie est un art décoratif dans lequel des morceaux de matériau (bois, nacre, étain, laiton argenté ou coquillage) de différentes couleurs sont insérés dans le placage en bois pour former des motifs complexes tels que des rouleaux ou des fleurs. La technique de la marqueterie des placages trouve son inspiration à Florence au XVIe siècle. La marqueterie a élaboré les techniques florentines consistant à incruster des dalles de marbre solides avec des motifs en marbre ajusté, jaspes et pierres semi-précieuses. Cette œuvre, appelée opere di commessi, présente des parallèles médiévaux en "Cosmati" en Italie centrale: sols en marbre incrustés, autels et colonnes. La technique est connue en anglais sous le nom de pietra dura, pour les "hardstones" utilisés: onyx, jaspe, cornaline, lapis-lazuli et marbres colorés. À Florence, la chapelle des Médicis à San Lorenzo est entièrement recouverte d'un marbre de couleur utilisant cette technique exigeante. Des techniques de marqueterie du bois ont été développées à Anvers et dans d’autres centres flamands d’ébénisterie de luxe au début du XVIe siècle. L'engin a été importé à part entière en France après le milieu du dix-septième siècle, pour créer des meubles d'un luxe sans précédent fabriqués à la manufacture royale des Gobelins, chargés de fournir des meubles pour décorer Versailles et les autres résidences royales de Louis XIV. Les premiers maîtres de la marqueterie française sont le flamand Pierre Golle et son gendre, André-Charles Boulle, qui fondèrent une dynastie d'ébénistes royaux et parisiens (ébénistes) et donnèrent son nom à une technique de marqueterie à base de coquillage et de laiton. avec de l’étain en arabesque ou des motifs finement feuilletés. Ormolu (du français 'ou moulu', terme qui signifie sol ou or pilé) est un terme anglais du XVIIIe siècle qui désignait un or finement broyé à haute teneur en carats dans un amalgame au mercure. Le mercure est chassé dans un four derrière un placage doré connu sous le nom de «bronze doré». La fabrication de la pure poudre d'or utilise un procédé appelé dorure au mercure ou dorure au feu, dans lequel une solution de nitrate de mercure est appliquée sur un morceau de cuivre, de laiton ou de bronze, suivie de l'application d'un amalgame d'or et de mercure . L'objet a ensuite été exposé à une chaleur extrême jusqu'à ce que le mercure soit brûlé et que l'or reste adhérent à l'objet métallique. En France, après 1830 environ, aucun ormolu véritable n’a été produit car la législation interdisait l’utilisation du mercure. Par conséquent, d'autres techniques ont été utilisées à la place, mais rien ne surpasse la méthode originale de mise au point au mercure ou au bronze pour une beauté pure et une richesse de couleurs. La galvanoplastie est la technique moderne la plus courante. Les techniques de suspension d’ormolu sont essentiellement les mêmes que celles utilisées sur l’argent pour produire de la dorure à l’argent (également appelé vermeil). Notre référence: 06441